Annick Auzou est bénévole d’accompagnement dans une association pour aider les personnes en fin de vie.
Elle est également professeur de Yoga. Cet ouvrage matérialise le lien entre ses deux activités.
Au moment où l’on débat sur la fin de vie, alors que l’on aurait tendance à réduire cette question à celle de la maitrise de sa mort, l’ouvrage d’Annick Auzou vient nous rappeler quelques points essentiels : l’impermanence de la vie et l’importance de la méditation pour vivre bien et accepter notre condition de mortel.
Or nous vivons une époque qui semble nous éloigner de cela. La valeur de la vie semble moins être l’homme lui-même que sa capacité à agir, à produire.
Cette tendance conduit à une valorisation de l’action et de l’égo.
La lecture de cet ouvrage est intéressante parce qu’elle nous ramène à cette nécessité de se préparer à mourir. Annick Auzou nous demande de ne pas nier notre propre destinée de mortel. Y penser pendant sa vie nous aide à l’accepter. La pratique du Yoga est pour Annick Auzou « un véritable entraînement qui nous prépare pour les grands combats de la vie » ; la méditation est une discipline qui peut nous aider à entrer en contact avec nous-mêmes et ainsi mieux nous comprendre, faciliter le renoncement. Je recommande cette lecture à tous ceux qui souhaitent dans notre monde agité trouver quelques interstices pour la méditation.
Professeur Aubry Président de l’observatoire national de la fin de vie Professeur Associé des Universités Responsable du département douleurs/soins palliatifs du CHRU de Besançon
Sortie : Septembre 2015
Isbn : 978-2-915384-24-6
Format : 148 x 210 mm
Nb de pages : 124
Bafie –
Je ne sais ce qui m’avait accroché dans le descriptif de ce livre.
Toujours est-il que dans les premières pages, j’ai eu du mal à suivre la théorie sur les différentes formes de yogas.
J’ai beaucoup plus apprécié le chapitre qui parle du yoga et de la fin de vie, qui nous invite à une pratique de la méditation.
J’ai lu ce livre dans mon fauteuil un jour de maladie et je l’ai refermé avec une grande sérénité et l’envie de pratiquer un peu plus la méditation et pourquoi pas de m’essayer au yoga.
Tiens et si je me lançais dans la lecture des Upasnishads ?
Ce livre ouvre une porte, il constitue une invitation que je reçois avec plaisir.
Mahpee –
Aborder un sujet tel que la fin de vie n’est pas forcément chose aisée. Dans ce guide, dont le titre est pourtant : » le temps de vivre », Annick Auzou nous propose de nous confronter à ces moments inéluctables qui précèderont l’heure de notre mort.
À quoi bon le nier, tenter de l’occulter, nous ne sommes pas éternels et à la lumière de cet ouvrage c’est tant mieux. Une vie infinie cesserait d’être ce trésor qu’hélas, dans nos sociétés modernes, on gaspille au profit d’une existence matérielle jamais comblée dans une compétitivité agressive qui ne nous permet pas de nous recentrer sur de vrais valeurs, et notamment l’écoute de notre moi, la base de notre équilibre.
La société actuelle en est à ses balbutiements en matière d’accompagnement de la fin de vie. Mais de plus en plus souvent on entend parler de cesser la pratique de l’acharnement thérapeutique au profit de solutions beaucoup moins traumatisantes pour le malade et son entourage. L’aspect inéluctable de la mort ne doit pas faire oublier au corps médical que le patient est encore, et cela jusqu’à l’heure de son dernier souffle, un être vivant. La souffrance qui découle de cet état de fait se doit de faire place à une fin gérée en toute sérénité, un passage vers un ailleurs en respect avec les croyances du patient.
Le corps médical y réfléchit d’ailleurs de plus en plus depuis quelques temps et les résultats sont très encourageants tant du point de vue psychologique que de la dégradation du corps face à la maladie. Il n’est pas question ici de parler de guérisons miraculeuses mais d’une parfaite maîtrise de ces éléments qui vont bouleverser notre approche de cette fin de vie.
Le yoga, la méditation font partie intégrante de ces thérapies en soins palliatifs. C’est ce que tente de nous démontrer Annick Auzou dans ce guide simple d’abord et riche en espoir pour celles et ceux qui veulent prendre un instant pour réfléchir au sens même de l’existence.
Camillew –
Livre très bien fait, bien écrit et très intéressant.
Toutefois, il est plutôt pensé pour l’entourage de la personne en fin de vie, que pour la personne elle-même. Il donne ainsi des conseils sur l’attitude, les pensées et la philosophie à avoir dans cette période difficile, mais très peu d’indications sont données sur l’attitude que doit adopter la personne malade.
Par ailleurs, il ne faut pas se méprendre sur le titre du livre : il ne s’agit pas des conseils de yoga à proprement parler (dans l’optique activité physique …), mais plutôt de la pensée bouddhiste, la philosophie, la méditation propre aux yogistes. Ce livre est en effet concentré sur la philosophie à avoir face à la mort d’un proche, ou de soi-même.
JUCHAT Christian –
la description des différents types de yoga est un peu trop complète,
ce qui m’a intéressé c’est l’état d’esprit , l’importance de la qualité d’écoute, d’être dans la présence etc…
bref jolie voyage des portes s’ouvrent au delà des mots