Toyotomi Hideyoshi
Ce roman historique débute en 1557, dans un Japon déchiré par les guerres civiles, Toyotomi Hideyoshi, un petit paysan se met au service d’un jeune seigneur de guerre, Oda Nobunaga. Gagnant peu à peu sa confiance, celui que l’on surnomme le Singe va gravir peu à peu tous les étapes l’amenant à devenir général du clan Oda. Faisant preuve d’un sens inné de la stratégie et de la ruse qui contraste avec la tradition guerrière de ses adversaires, il remporte de plus en plus de victoires pour son maître dont il devient le principal officier.
En 1582, quand Nobunaga est assassiné à Kyôto, le Singe décide de continuer le rêve de son maître d’unifier le Japon tout entier. Mélangeant à la fois la politique, la négociation ou les actions militaires fulgurantes, celui qui devient Toyotomi Hideyoshi par reconnaissance de l’Empereur, réduit à néant toute opposition à son pouvoir sur le pays.
En 1590 quand son rêve d’unification est enfin réalisé, Toyotomi Hideyoshi doit aborder une autre étape de sa vie, celle de la stabilité du pays et de sa succession. Le Singe, qui avait excellé dans les temps de guerre, voit ses derniers espoirs se briser au moment de quitter ce Japon qu’il avait tant aimé.
Ce roman historique, écrit par Charles-Pierre Serain, nous entraîne au fil des pages à un rythme soutenu. Pas le temps de souffler qu’une nouvelle bataille se profile !
En 1582 quand Oda Nobunaga est assassiné à Kyôto, celui qu’il appelait « le Singe » décide de continuer le rêve de son maître d’unifier le Japon tout entier.
Mélangeant à la fois la politique, la négociation ou les actions militaires fulgurantes, celui qui devient Toyotomi Hideyoshi par reconnaissance de l’Empereur, réduit à néant toute opposition à son pouvoir sur le pays.
En 1590 alors que son rêve d’unification est enfin réalisé, Hideyoshi doit aborder une autre étape de sa vie, celle de la stabilité du pays et de sa succession. Le Singe, qui avait excellé dans les temps de guerre, voit ses derniers espoirs se briser au moment de quitter ce Japon qu’il avait tant aimé.
Charles-Pierre Serain nous entraîne au fil des pages à un rythme soutenu, pas le temps de souffler qu’une nouvelle bataille se profile !
Bouza –
j’ai lu une 100taine de pages avec passion et j’attends la suite
Jérôme MARCHAND –
Grande disponibilité délai et promesse tenue !
Orsini –
Super 👍 très beau livre 📚 très bien écrit !! Vraiment je vous le conseille j’adore
MARÉCHAL –
Très beau livre. Pas encore lu mais le tome 1 est tellement bien que je suis sûr de ne pas être déçu par le 2ème. …. Et qu il sera long d attendre le 3e !
Lokipg –
Lorsqu’en 1557, le seigneur de guerre Oda Nobunaga engage un fils de paysan au physique ingrat comme porte-sandale, il est loin de se douter que celui qu’il surnomme affectueusement le Singe deviendra l’homme le plus puissant du Japon.
Après un roman sur la vie d’Oda Nobunaga, Charles-Pierre Serain s’attaque au deuxième des trois unificateurs du Japon de la période Sengoku : Toyotomi Hideyoshi.
De celles des trois unificateurs du Japon, l’histoire de Toyotomi Hideyoshi, dit « le Singe », est sans aucun doute la plus fascinante. C’est l’histoire d’une ascension fulgurante qui ressemble à un scénario de film, à ce détail près qu’il s’agit d’une histoire vraie.
Charles-Pierre Serain a parfaitement su retranscrire toute la complexité de cette période trouble du Japon. On suit les jeux de pouvoirs entre Daimyo, où chacun avance ses pions en essayant d’avoir toujours plusieurs coups d’avance sur ses adversaires, sur les champs de bataille comme dans les couloirs des palais. On découvre également les avancées militaire de l’époque, avec notamment l’apparition de l’arquebuse, qui changera la physionomie des batailles.
Mais au-delà de l’aspect militaire et diplomatique, l’auteur s’est attaché à nous faire découvrir une culture étrangère. Pour un occidental, la culture japonaise traditionnelle du 16ème siècle est un dépaysement total. J’ai apprécié les scènes d’intimités entre les personnages, et tout particulièrement la relation touchante entre Hideyoshi et son épouse, Néné. Le texte ne manque pas de poésie, comme en témoigne le petit oiseau qui suit Hideyoshi tout au long de sa vie.
Plus anecdotique, mais quand même notable, la présence d’un glossaire fourni des nombreux termes japonais présents dans le texte, ainsi que d’un petit carton (qui peut servir de marque-page) qui résume la biographie d’une vingtaine de personnages historiques croisés dans le roman. Ces deux aides sont bien pratiques pour s’y retrouver !
Même si, en tant que roman indépendant, Toyotomi Hideyoshi se tient très bien, j’imagine qu’il doit prendre une autre saveur en étant lu après le précédent roman de Serain : « Oda Nobunaga, gouverne tout ce qui est sous le ciel par l’épée ! ». L’auteur a également prévu un roman sur Tokugawa Ieyasu, complétant ainsi le triptique.
J’ai beaucoup aimé ce roman, aussi agréable à lire que de visionner un film de Kurosawa.
Une bien belle découverte.
Christian JUCHAT –
superbe voyage au coeur du Japon mythique, les détails s’agrègent peu à peu et permettent une perception précise de ce monde passé
David Maingot –
Toyotomi Hideyoshi, le rêve du Singe, deuxième tome de la trilogie dédiée aux Trois Unificateurs du Japon, reprend le récit après l’assassinat d’Oda Nobunaga et raconte toujours avec le même soin du détail historique et la même fluidité dans l’écriture l’ascension du « Singe », ce paysan devenu kanpaku, le nouveau maître du Japon. De son habilité politique, ses succès militaires de conquête du pays jusqu’à son échec de l’invasion de la Corée et la maladie, le lecteur prend plaisir à entrer dans la psychologie des protagonistes et à découvrir, comme de l’intérieur, cette importante période de l’histoire japonaise qu’est le Sengoku.
Seijoliver –
Toyotomi Hideyoshi est une figure historique du Japon du XVI° siècle, et c’est lui le sujet de ce roman fort agréable à lire.
Charles-Pierre Serain est un spécialiste du Japon médiéval et de ses guerriers. C’est d’ailleurs l’une des réussites du roman que d’intégrer sans lourdeur ou surenchère cette érudition (vocabulaire des samouraïs ou des codes de la cour). le livre est donc rempli de samouraïs, de châteaux à conquérir, de scènes de batailles, mais… mais, il n’est pas que çà, car l’auteur sait alterner les scènes guerrières, les scènes intimes ou politiques, et nous permettre ainsi de croiser de nombreux personnages (dont quelques femmes dans cet univers d’hommes, une épouse, une concubine), d’être dans l’intimité d’un couple, avec un état-major lors d’une bataille, avec un seigneur et ses vassaux… soit différents angles pour saisir un personnage dont il fait le portrait.
Second volet d’une trilogie consacrée aux unificateurs du Japon, à la charnière des XVI° et XVII° siècles, Toyotomi Hideyoshi, a pour sujet, un personnage historique (1537-1598), simple soldat, venu d’un milieu très humble, qui gravira les échelons jusqu’à devenir général puis, kanpaku pour régner sur le Japon. Hideyoshi est l’une des figures légendaires de l’histoire japonaise et de nombreux ouvrages lui ont été consacré. D’ailleurs, de son vivant, Hideyoshi fit rédiger sa propre histoire, construisant ainsi sa propre légende.
De part ses origines modestes, Hideyoshi ne pouvait prétendre au titre de shôgun, mais qu’importe ce titre, celui de kanpaku autrement dit « régent », lui fut bien donné par l’empereur et lui permettra d’exercer dans les faits le pouvoir.
La période où Charles-Pierre Serain inscrit son histoire est une période de guerres quasi constantes, sorte de guerre de cent ans japonaise, où les seigneurs se font la guerre… parce qu’ils ne semblent pas savoir quoi faire d’autre ! Cette période se terminera par la prise de pouvoir de Tokugawa Ieyasu et ouvrira la période dite d’Edo qui court jusqu’en 1868. C’est dire son importance. Mais c’est une autre histoire, celle de Tokugawa, que l’auteur a prévu d’écrire pour conclure cette trilogie.
Ce roman biographique a pour sous-titre, le rêve du Singe.
Hideyoshi qui ne s’appelle encore à l’époque que Tokichirô, est un homme au physique ingrat, petit, au visage laid mais en même temps si drôle, que le seigneur Oda Nobunaga (à qui est consacré le premier volet de la trilogie) qui le prend à son service en 1557, lui donnera ce surnom de Singe. le livre s’ouvre sur leur rencontre où l’on voit déjà à l’oeuvre la malice et l’intelligence de ce petit homme au sourire désarmant, au ton direct.
Charles-Pierre Serain fait le portrait d’un homme tout dévoué à son maître (jusqu’à la mort de ce dernier) et à sa tâche. C’est un personnage hors du commun : culotté, drôle et inattendu, sachant gagner le coeur de ses soldats et de ses serviteurs parce qu’il les respecte : « Comme à son habitude, Tokichirô, qui aurait pu punir les ouvriers pour leur erreur, avait au contraire choisi de les féliciter pour leur travail, passant sous silence toute critique. le sourire qui apparut sur les visages de tous ces hommes sales et fatigués montrait leur reconnaissance envers un chef qui ne les menaçait pas. » D’origine modeste, il n’est pas hautain comme le sont tous les samouraïs issus de la noblesse. Son intelligence fait de lui un stratège militaire, mais surtout un fin politique, ayant toujours plusieurs coups d’avance : « … la meilleure protection contre les humeurs de son maître n’était pas la défensive, mais l’offensive en mêlant, comme il le faisait lui-même, un peu de provocation et pas mal d’humour. Akechi venait d’une ligne de guerriers à l’éducation assez formelle, alors que lui venait du monde paysan où la ruse était nécessaire pour survivre. » C’est aussi un homme sensible touché par la mort des hommes qui l’entoure.
Le rêve, c’est celui d’un Japon unifié où la paix enfin régnerait. En 1582, quand son maître est assassiné, Hideyoshi décide de continuer le rêve de ce dernier et de consacrer son énergie à l’unification du pays. Cette tâche est quasi obsessionnelle : « Le principal ennemi de notre maître, c’est le temps. Il vieillit et il comprend que les années lui sont comptées pour accomplir son deuxième rêve, comme il le dit lui-même. » Car il veut que cette unification soit pérenne. D’où la conquête de la Corée qu’il organise pour « occuper » les guerriers ; d’où son désir de paternité pour assurer sa succession. Y parviendra-t-il ?
« Le pouvoir est maudit » écrira trois siècles plus tard Louise Michel.
Hideyoshi venge la mort de son maître Nobunaga, puis devient quelques mois plus tard l’homme fort du Japon. Mais ce pouvoir va le changer, et Charles-Pierre Serain le décrit bien : l’obsession d’avoir un héritier, la crainte de voir son rêve disparaître, la sénilité le transforment. Il devient colérique, cruel, émotionnellement de plus en plus faible comme si depuis qu’il était devenu kanpaku, plus rien ne semble aller comme il le souhaite… : « … il se rendit compte qu’il avait définitivement perdu cette légendaire aptitude politique qui l’avait mené jusqu’à la tête du pays. Avec l’âge, ses émotions prenaient dorénavant le pas sur ses raisonnements, et il s’apercevait qu’il commençait à se comporter comme un vieillard capricieux. »
Autre point fort du livre, il y a autour d’Hideyoshi des personnages secondaires, notamment son épouse, Néné, à qui il sera attaché jusqu’au bout, femme brillante et déterminée ; ou son conseiller, Mitsunari ; ses frères d’armes. Mais on croisera aussi d’autres figures historiques, Sen no Rikyū, maître de thé ; Luis Frois, prêtre jésuite (Hideyoshi est le premier à combattre le christianisme au Japon).
Ce roman biographique est très intéressant à lire pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire du Japon, tout comme celles et ceux qui s’intéressent aux hommes d’exception conquérant le pouvoir.
Seijoliver (Babelio)
OliSoti –
Second volet lu dès le premier terminé. « Le rêve du Singe » est plus volumineux que le premier Tome mais se lit tout aussi bien. La première approche surprend un peu car le rythme est très différent. Toyotomi Hideyoshi étant lui-même différent de son défunt Maître Oda Nobunaga. Ce tome nous entraîne bien plus souvent sur les aspects politiques et surtout, sur la psychologie du personnage principal.
Passé ce qui ressemblait à une déception (moins de combats dynamiques et haletants qui étaient d’ailleurs narrés avec talents), ce rythme devient logique au regard du personnage qui poursuit l’unification du Japon avec ses armes: La ruse et une certaine finesse stratégique en évitant au possible de générer des massacres inutiles. La projection de l’intégration des clans vaincus « psychologiquement » et poussés à se rendre, pour une meilleure stabilité future dans le royaume est d’ailleurs remarquable.
Ce qui se laissait sentir dans le premier Tome s’accroît ici : un attachement du lecteur auprès du Kanpaku Toyotomi Hideyoshi. Les nombreux chapitres intimistes nous poussent à vouloir la réussite de son projet, puis, les peurs qui le mèneront finalement à sa perte transforme cet attachement en une certaine tristesse : celle de voir ce personnage perdre ses atouts et ses points forts pour finir son parcours sur une note moins glorieuse. Si les tentatives d’invasions de la Corée sont abordées rapidement, ces actions font « tâche » sur le CV de ce grand stratège politique et militaire. Comme repris par la faiblesse de sa condition d’origine, le pouvoir qu’il avait atteint avec brio le ronge intérieurement pour accélérer sa perte…
La fin du récit nous place brutalement à la prochaine étape, où il ne restera plus rien de son héritage clanique. Ici Ieyasu Tokugawa se positionne en grand sage par le fait d’avoir attendu patiemment son heure pour ne pas affaiblir son clan dans des guerres au résultat incertain, il ramasse le fruit bien mûr qu’est devenu le japon, prêt à une période d’unité et de développement culturel remarquable…
Que dire de plus si ce n’est: vivement la suite!
Salyna –
Un livre vraiment intéressant sur le destin d’un personnage hors du commun.
On va d’abord commencer ce qui m’a un peu chagriné dans le livre. Je trouve que le principal défaut c’est qu’il faut déjà un peu connaitre l’histoire du Japon pour suivre correctement l’histoire. Et cela vient du fait qu’on passe de « scène » à une autre par des ellipses de temps et que parfois ce n’est pas simple de suivre « l’entre-deux ». (Par exemple le renvoi des missionnaires sort un peu de nulle part, car jamais ils ne sont évoqués avant !)
Sinon c’est bien écrit et parfaitement lisible, la présence d’un glossaire et de note de bas de page sur les mots japonais aident beaucoup ! Et aussi une bibliographie à la fin pour aller plus loin ! Ça, c’est super cool ! J’ai aussi apprécié la présence de la carte au début même si ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Sinon l’histoire est prenante, on suit avec avidité l’ascension du singe dans le monde des samouraïs pourtant très fermé et strict. Et c’est toujours sympa de voir la progression d’un homme pour ces capacités intellectuelles !
En tout cas j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire ce livre qui nous plonge dans le Japon médiéval et j’aimerai beaucoup lire « le premier tome » sur Nobunaga et le prochain à venir sur Tokugawa.
Cheyenne –
Après « Oda Nobunaga », du même auteur et chez le même éditeur, nous voici avec le tome 2 d’une trilogie historique qui se déroule dans le Japon du 16ième siècle.
Dans cette fresque, nous faisons connaissance avec les trois grands unificateurs de l’empire nippon. Trois grands personnages hors du commun dont l’ambition était de mettre fin aux guerres de clans, d’assurer paix et prospérité à l’ensemble de la population et de prendre possession du commandement ultime.
Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et… le troisième tome est en cours d’écriture !
Toyotomi Hideyoshi était une personnalité vraiment singulière, un homme qui contrastait avec son entourage à tous points de vue.
Contrairement aux grands Seigneurs de son temps, lui était au commencement un simple paysan, miséreux, maltraité et ayant un physique ingrat qui accentuait son insignifiance. Les autres guerriers étaient tous descendants d’une lignée de guerriers, suivant un héritage immuable, élevés dans le respect strict des codes de leur classe.
Lui n’était rien mais il possédait une telle volonté qu’il bouscula un destin tout tracé, et se mit en travers du chemin du Seigneur Oda Nobunaga.
De simple porte-sandales, il gravit patiemment, avec intelligence et ruse, tous les échelons d’une ascension fulgurante, jusqu’au sommet du commandement.
Une partie du roman retrace la vie de notre héros, aux côtés de son Seigneur Oda. On y retrouve donc plusieurs références aux évènements vécus dans le premier tome, mais cette fois du point de vue de Hideyoshi, ce qui apporte une autre perspective au récit.
Ayant lu le premier tome il y a 5 ans de cela, je n’avais plus que de très vagues souvenirs. Je conseille donc aux nouveaux lecteurs de lire ou relire le premier volet, afin d’être dans la cohérence du récit, même si ce roman peut très bien être lu indépendamment.
Je dois dire que j’ai ressenti beaucoup de sympathie pour ce petit homme si plein d’audace, de gaieté et d’humanité. Ce fin stratège n’a pas hésité à révolutionner les techniques de guerre, en privilégiant la diplomatie à la force destructrice, et à employer les ninjas, ces mercenaires à la mauvaise réputation, afin d’en faire sa police secrète.
Ce qui m’a fait sourire, c’est qu’il contrastait même dans le domaine de la décoration d’intérieur ! Lui employait des boiseries et tatamis clairs au lieu du sombre habituel, donnant plus de luminosité et d’ouverture à ses châteaux.
Charles-Pierre Serain a donné vie à celui que l’on nommait le Singe, à cause de son sourire simiesque. Il nous a entrainés dans le sillage de ses combats, ses négociations, ses victoires ou ses défaites, parfois. J’ai aimé les moments d’intimité avec ses proches, ses moments de doute, les années qui passent, les épreuves de la vie…
En bref, c’est un roman historique fort intéressant, avec un personnage central attachant. Un récit riche et mouvementé qui m’a appris quantité de choses sur ce bout du monde à l’époque médiévale.
Bonne lecture !