Si de très nombreux contes zen traditionnels sont parvenus jusqu’à nos jours depuis l’Asie médiévale où ils sont apparus (Chine, XIIe siècle ; Japon, XVe siècle), ceux-ci sont tout droit sortis de l’imaginaire de leur auteur, Lou Ma Ho. Fin connaisseur de l’Asie, il joue, pour le lecteur occidental, le rôle de passeur vers cet univers subtil grâce à son sens affirmé du récit.
Les turpitudes du cercle
12,00€
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À l’origine du conte zen se trouve le koan, sorte de problème ou maxime paradoxale, que le maître donne à résoudre à ses disciples. Utilisé dans certaines branches de cette philosophie bouddhiste comme outil d’apprentissage, au même titre que la méditation assise, il est destiné à mettre l’élève sur la voie de l’Éveil. Il ne doit pas être intellectualisé, rationalisé, comme on le ferait pour la morale d’une fable de La Fontaine. Il convient de s’en imprégner jusqu’au plus profond de soi pour en saisir le sens « avec le ventre », c’est-à-dire de tout son être, et non avec le seul esprit, coupé du reste de soi-même.
Cheyenne-tala –
Lou Ma ho, de son vrai nom Marc-Olivier Louveau, nous offre ici un joli recueil de contes.
Le cadre est asiatique, et l’univers est celui des arts martiaux. Différents aspects négatifs de notre nature superficielle y sont traités, mais la lecture en est rafraichissante, car le style est simple et plein d’humour !
La compréhension de ces histoires ne s’arrête pas aux mots couchés sur le papier. Mais, à l’image du premier des treize contes, où les flèches de maître Yoshida traversent la matière pour atteindre une cible invisible, il appartient à chacun d’entre nous d’en extraire un enseignement, une leçon de vie…
L’un des titres de ce petit livre fera d’ailleurs l’objet d’une adaptation au cinéma : « Koan de printemps », dont le réalisateur n’est autre que l’auteur lui-même !
Bonne lecture.
Loic2 –
Il y a des petits livres sans prétention qui vous marquent plus que les grands livres bourrés de pompeuses théories et d’affirmations, des livres sans âme, ni réelle connaissance, qu’on appelle aussi « les livres de professeur ».
Les Turpitudes du Cercle est de ceux-là. Un livre tout simple et tellement riche, où se côtoient si bien la profondeur, la pureté, la sincérité, la compassion, l’humanité, l’intelligence, une certaine philosophie de la vie, l’humour… qu’il reste en vous pour toujours. A lire absolument ! Car comme il est rappelé dans ce livre : « Plus un homme est éveillé, plus il a l’air stupide. »
Christoballe –
Superbe livre de contes : simple, poétique, humoristique. de plus, l’auteur qui connaît parfaitement son sujet , puisqu’il le pratique et l’enseigne, a une très belle plume. La pureté de l’écriture rejoint la pureté des histoires. Un livre qui nous renvoie à nous-même. A la philosophie du quotidien, aux actes de tous les jours, le propre du Zen. L’auteur le met à la portée de tout le monde, sans se prendre au sérieux ou jouer au donneur de leçon. N’importe qui peut vivre l’expérience du Zen par cette simple lecture. Un livre à mettre dans toutes les mains même dans celles des jeunes lecteurs. Un livre que je vous recommande de lire.
André Portan –
J’ai lu ce livre il y a peu de temps. Un ami m’en avait parlé. Pour moi ça a été une véritable révélation. Comme une « illumination ». Je ne connaissais pas le zen, je m’en méfiais même, comme d’une religion. C’était l’ignorance encore une fois : les préjugés. Tous ces contes sont des petites perles de philosophie, de poésie, de pureté. L’humour domine, la malice plus exactement, et surtout ce n’est pas donneur de leçon. Un total ravissement. On en sort grandit et un peu moins… ignorant.
Umaff –
Un beau voyage dans l’esprit du Zen !!